Monsieur AZNAVOUR

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   Trier par date décroissante
Ayk
Posté le:
8/8/2009 10:08
Sujet du message:
Colmar, le 7 août 2009
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ayk.potukyan@free.fr
Site Internet:
http://monsieuraznavour.com

Le théâtre de 10.000 personnes était archi comble et c'est dans une superbe ambiance survoltée que Charles donna son concert accompagné de 9 musiciens :
- Guitare, Jean-Jacques Cramier
- Choristes, Katia Aznavour et Claude Lombard
- Batterie, Francis Arnaud
- Saxophone et flute, Michel Gaucher
- Basse, Tony Bonfils
- Accordéon, Sergio Tomassi
- Piano, Erik Berchot
- Clavier et direction d'orchestre, Eric Wims

Programme :

Les émigrants
Paris au mois d'août
Mourir d'aimer
Présentation de L'amour bon dieu l'amour
L'amour bon dieu l'amour
L'amour c'est comme un jour
Que c'est triste Venise
Désormais
Présentation de Sa jeunesse
Sa jeunesse - au piano Erik Berchot
Présentation Mes emmerdes
Mes emmerdes
Il faut savoir
Mon ami, mon Juda (coupé)
La mamma
Non je n'ai rien oublié
Ave Maria
Les plaisirs démodés
Je voyage - avec Katia
Mon émouvant amour
Hier encore
Présentation des musiciens
Deux guitares
La bohème
Emmenez-moi
Nous nous reverrons un jour ou l'autre
Ovation de 3 minutes
Sur ma vie - a capela
 

Jeremy
Posté le:
8/8/2009 10:20
Sujet du message:
Merci encore !
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Merci Ayk pour toutes ces précisions, et encore bravo à votre site d'exister !! C'était vraiment un spectacle formidable ! 

Ayk
Posté le:
8/8/2009 11:25
Sujet du message:
Le compte-rendu d'une non-fan
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ayk.potukyan@free.fr
Site Internet:
http://monsieuraznavour.com

Charles Aznavour en Alsace : une véritable épopée pour une non-fan dont l’apothéose est un concert à la hauteur de l’Homme qu’est Monsieur Aznavour. Je ne connaissais pas la route des vins mais je ne pensais pas qu’arriver à la Foire aux Vins, où avait lieu le concert, serait un chemin anecdotique.

Il faut tout d’abord trouver le bus qui vous emmène sur la Foire elle-même et déjà l’objet des conversations est le concert qui aura lieu quelques heures après... Les Alsaciens pour certains ont sorti leur tenue de fête, voire des robes noires remplies de paillettes, assorties à la boule à facettes, pièce maîtresse des « PLAISIRS DEMODES », 15ème titre du répertoire interprété, et le trajet fut ainsi haut en couleur. Arrivés à la Foire, vous déambulez entre les stands, assez hétéroclites et vous pourriez vous demander si c’est vraiment là que ce grand Monsieur, qui fait le tour du monde, va nous offrir un concert. Les connaisseurs vous diront que dans les Festivals c’est parfois ainsi.

Vous arrivez devant le théâtre de plein air de Colmar, où déjà les files d‘attente sont impressionnantes. Pour sûr, certains doivent être là depuis 15 ou 16 heures. Le service d’ordre veille, pour l’instant assez gentiment, tandis qu’un mini-concert gratuit vous permet une attente assez sympa. Un papi empêche un jeune garçon de passer devant lui en lui mettant sa canne sous le nez, des femmes sur leur 31 vous crient dans les oreilles qu’il est inadmissible de se faire doubler alors qu’elles attendent depuis 2 heures … Bref, un avant-concert assez amusant lorsque vous prenez du recul.

C’est en début d’après-midi qu’ont d’ailleurs commencé les répétitions. Ceux sont d’abord les musiciens qui ont répété. La formation, assez réduite, m’a donné lors de la représentation et malgré le nombre de spectateurs, l’impression d’une certaine « intimité ». 9 musiciens accompagnaient :
- Guitare, Jean-Jacques Cramier
- Choristes, Katia Aznavour et Claude Lombard
- Batterie, Francis Arnaud
- Saxophone et flute, Michel Gaucher
- Basse, Tony Bonfils
- Accordéon, Sergio Tomassi (qui retrouvera, ce que C. Aznavour a confirmé sur scène en le présentant, Serge Lama dès la fin du concert à Rome)
- Piano, Erik Berchot
- Clavier et direction d'orchestre, Eric Wims (avec qui C. Aznavour a plaisanté, sur scène, en le présentant, car il est a priori de la région).

C. Aznavour est venu quant à lui aux répétitions vers 17 heures, une petite demi-heure, le temps de faire une rapide balance son.

Les portes se sont ouvertes vers 19 heures et le mouvement de foule commence. Là, non pas une fouille au corps, mais une fouille des sacs et oh surprise : c’est tout ce qui est consommable qui est supprimé de votre sac et plus particulièrement les grandes bouteilles d’eau, qui du coup s’agglutinent au pied des vigils, et que vous devrez racheter à l’intérieur …

Vous empruntez des escaliers et là vous arrivez à l’intérieur du théâtre : 9990 places … Vide, il est impressionnant, à la fois couvert et à l’air, ce qui nous a d’ailleurs valu de recevoir quelques gouttes de pluie. 1 heures ½ d’attente qui permet au théâtre de se remplir entièrement : très impressionnant de voir cette foule, assise ou debout dans la fosse, venue applaudir Monsieur Aznavour. De chaque côté de la scène deux écrans géants. Malheureusement, les caméras ont été supprimées et il n’y aura bien entendu aucune diffusion d’images … Juste une ombre chinoise, l’ombre d’Aznavour sur La Bohème …

Sur chaque côté, des places assises sont réservées : il faut une sorte de bracelet de couleur rouge et or pour pouvoir s’y placer. Il est impressionnant de voir que les gens viennent de loin pour assister à ce concert : Canada, Espagne, Allemagne, des 4 coins de la France bien sûr … D’ailleurs, j’ai même croisé un petit groupe d’Arméniens, venu entendre et voir leur « Frère » … Les deux femmes d’ailleurs étaient assez amusantes en ce sens qu’elles ont embêté le vigil certainement le plus compétent qu’il y avait, car de toute la soirée, alors que tous les escaliers étaient monopolisés par la foule, celui près duquel j’étais était vide … Tout au long de la soirée, des tentatives ont été faites, infructueuses, pour s’installer ne serait-ce que pour une photo, sur ces marches … Mais notre jeune vigil attentif veillait, ce qui a permis, pour ce que j’en ai vu, l’installation de personnes ayant eu des malaises et l’intervention des secouristes …

La plus jeune spectatrice que j’ai vu devait être âgée de 5 ou 6 ans … Il y avait des gens de tous les âges, et il était très surprenant de voir de jeunes couples s’enlacer ou se balancer au rythme des chansons …

21 heures piles : Monsieur AZNAVOUR entre sur scène et enchaîne trois titres : Les émigrants,
Paris au mois d'août et Mourir d'aimer. Placée dans la fosse, et loin tout de même de la scène, il était émouvant de voir les expressions de son visage, à chaque parole, les clins d’œil, les quelques sourires … De temps à autre je me tournais pour regarder les gens autour de moi … J’ai ri lorsque j’ai vu un Monsieur, les yeux fermés, fredonner, parfois à contretemps, les paroles de chacune des chansons … D’autres encore ont passé une partie de leur temps à regarder leur appareil photo, qu’ils tenaient en hauteur, au lieu de regarder la scène …

Après ces trois premiers titres, nous avons eu la présentation des thèmes que Charles AZNAVOUR chante depuis des décennies, la boisson, l’actualité, et surtout l’amour. Il enchaîne alors sur plusieurs titres : L'amour bon dieu l'amour - L'amour c'est comme un jour - Que c'est triste Venise - Désormais. Puis il nous parle de sa jeunesse. C’est alors accompagné d’Erik Bêchot qu’il chantera ce superbe titre. Il nous parle ensuite de ses emmerdes, et va enchaîner 10 titres : Mes emmerdes - Il faut savoir -
Mon ami, mon Juda - La mamma - Non je n'ai rien oublié - Ave Maria - Les plaisirs démodés - Je voyage - Mon émouvant amour - Hier encore. J’ai adoré la version, très rythmée qu’il a faite de «La mamma ». Quant à son « Ave Maria », avec l’immense vitrail en arrière-plan, a été pour moi émouvant, profond et je pense pouvoir dire qu’il y avait une réelle communion entre le public et le chanteur.

Puis, Charles AZNAVOUR a présenté ses musiciens, avec des petites anecdotes ou commentaires pour deux ou trois d’entre eux. Enfin, c’est avec 4 titres qu’il termine son récital : Deux guitares - Le bohème (sur laquelle j’ai compté un oubli du mot « mur ») - Emmenez-moi et bien sûr Nous nous reverrons un jour ou l'autre. C’est sur une ovation de trois minutes au moins que Monsieur AZNAVOUR et ses musiciens quittent la scène … Puis ce grand Monsieur revient et nous offre, a capela, le titre Sur ma vie.

C’est la troisième fois que je vois Charles Aznavour en concert, mais c’est la première fois avec un tel public et une telle émotion. J’ai pris un plaisir émouvant et grandiose à assister à ce concert. Voir tous ces gens, jeunes, moins jeunes, plus vieux, venant de loin, ces quelques briquets qui s’allument, cette foule qui entonne les refrains et Monsieur Aznavour qui, par instant, indique à quel moment le public doit se taire …

Et voilà, le concert s’achève … On serait bien resté, malgré la position debout, une heure ou deux encore. J’aurais aimé pouvoir entrer dans la loge de l’artiste, avec les quelques fans qui attendaient, patiemment, pour avoir une photo ou un autographe, mais c’était sans compter sur le service d’ordre, de véritables cerbères, à la sortie de ce que l’on pensait être « la sortie des artistes ». Une bonne dizaine de vigiles, qui repoussaient, inlassablement, les personnes, près à « livrer bataille » contre des fans, qui, d’après ce que j’en sais, arrivent pourtant à entrer régulièrement en loge. J’ai d’ailleurs cru, une fois à l’extérieur, et alors que certains avaient pu obtenir « une permission » d’aller voir Monsieur AZNAVOUR, que ces bonshommes allaient leur sauter dessus et les «virer manu militari ». Ca aurait pu être assez amusant si ce n’est de penser que certains d’entre eux venaient de l’étranger … Heureux sont les quelques qui ont pu aller voir l’artiste …

Pour ma part, je me suis après jetée dans la « fosse aux lions », traversant la foire ou il y avait 3 personnes sur 4, une bouteille et un verre à la main, dégustant les bons vins d’Alsace, des jeunes femmes dansant sur les comptoirs, offrant « De ces bouquets de fleurs qui enivrent ». C’est l’esprit encore dans le théâtre que j’ai grignoté un sandwich et bu une bière qui n’avait de bière que la couleur, et rejoindre la sortie pour y prendre la navette qui nous a ramené vers notre lieu de résidence.

Merci Monsieur AZNAVOUR pour le plaisir que vous m’avez donné, ainsi qu’à tous les spectateurs présents. Ce fut émouvant, plaisant et voire amusant.

Inès.
 

nicole
Posté le:
9/8/2009 08:24
Sujet du message:
colmar
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reglisse1511@yahoo.fr
 
plus rien a dire vous avez tout dit charles en grande forme on rentre chez nous avec toutes ses belles chansons en tete et se publique joyeux le plus beau concert que j'ai pu voir 

Ayk
Posté le:
9/8/2009 10:20
Sujet du message:
Je n’ai jamais dit "je fais mes adieux"
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ayk.potukyan@free.fr
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Charles Aznavour « Je n’ai jamais dit une seule fois : je fais mes adieux »

La 62 e édition de la Foire aux vins de Colmar sera lancée aujourd’hui au parc des expositions par le nouveau préfet du Haut-Rhin. En fin d’après-midi, c’est la nouvelle couverture du théâtre de plein air qui sera inaugurée, en présence de Charles Aznavour. Ce dernier, qui ouvrira ce soir le festival de la Foire aux vins, s’est confié hier à une dizaine de journalistes. À 85 ans, l’interprète de « La Bohème » a expliqué qu’il éprouvait encore beaucoup de plaisir à monter sur scène et à chanter.

Tranquillement installé sur la terrasse du Château de l’île à Ostwald face à une dizaine de journalistes, le chanteur Charles Aznavour, qui ouvre ce soir le festival de la Foire aux vins de Colmar, a parlé de son plaisir à monter sur scène, de son public ou encore de cinéma.

Charles Aznavour, en 1999, vous parliez déjà d’une tournée d’adieux. Et en 2009, vous voilà à Colmar…

Cette tournée d’adieux, c’est une très belle plaisanterie. Je n’ai jamais dit une seule fois : « Je fais mes adieux... »

Vous êtes déjà venu à la Foire aux vins. Vous vous en souvenez ?

Oui, mais il y a longtemps. Je m’en souviens parfaitement. J’ai dû venir deux fois. Cela fait quelques décennies, il faut bien le dire. Mais ce sont des soirées dont on se souvient. À l’époque, j’étais capable de goûter aux produits du cru. Maintenant, moins.

Ce soir, vous devriez jouer devant près de 10 000 spectateurs. À 85 ans, cela vous étonne encore ?

Oui, ça m’a toujours étonné et ça m’étonnera toujours. Ça m’étonnait même quand j’étais au pic de ma carrière. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que je fais bien mon travail. Et je prends du plaisir sur scène, notamment lorsque le public prend du plaisir. C’est peut-être ça l’ingrédient principal.

Actuellement, il y a des artistes qui trouvent grâce à vos yeux ?

Déjà, je ne les connais pas tous. Il y en a sûrement. Mais je dis qu’en général, les chansons que j’entends à la télé ou à la radio sont de moins bonnes chansons que l’époque de Brel, de Brassens, etc. Aujourd’hui, on essaye d’écrire des tubes. Nous, on essayait d’écrire des chansons. Et quand ça devenait des tubes, on était très heureux.

Vous avez prêté votre voix pour le doublage français du film d’animation « Là-haut ». C’est une expérience qui vous a plu ?

Ça m’a beaucoup plu. Et puis, j’ai fait ça avec ma voix parlée, ce qui n’est pas la même chose que la voix chantée. Et je l’ai un peu accentuée, parce que je voulais que cela ressemble au personnage. Un personnage qui est grincheux… Mais on est tous grincheux. On est même plus que grincheux, on est des râleurs. Et je le revendique.

Est-ce qu’on vous reverra au cinéma ?

Je n’ai plus très envie de faire du cinéma. Parce que j’ai découvert que la chanson me suffisait amplement. Que j’étais très heureux sur scène.

Avec une carrière aussi riche que la vôtre, qu’est-ce qu’on peut encore vous souhaiter ?

Je n’ai que 85 ans. Si vous me souhaitez 25 ou 30 ans de plus, je vous serais très reconnaissant.

Propos recueillis par Thierry Martel

Y ALLER Il reste quelques centaines de place pour le concert de Charles Aznavour à la Foire aux vins de Colmar, ce soir, à partir de 20 h. Tarif : 46 €.

Lire l'article en ligne et voir la vidéo de l'entretien :
http://www.lalsace.fr/fr/region/alsace/article/1860311,208/Charles-Aznavour-Je-n-ai-jamais-dit-une-seule-fois-je-fais-mes-adieux.html
 

Ayk
Posté le:
11/8/2009 00:04
Sujet du message:
Charles Aznavour sous la coquille
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Emmenés au pays des merveilles (vidéo+photos)
Par Julien-Thomas Will

Premier concert de cette 62e édition de la Foire aux vins, hier soir sous la coquille colmarienne et non des moindres avec Charles Aznavour. Devant 9000 spectateurs, ce maître de la chanson française a transporté la foule dans son univers. Après avoir inauguré la nouvelle couverture théâtre de plein air, bienvenue puisque la pluie s’est invitée.

« Je ne suis pas venu spécialement pour le ruban, mais puisque je suis là, autant que je le coupe... » Pince-sans-rire, Charles Aznavour, au moment d’inaugurer la nouvelle couverture du théâtre de plein air, hier en fin d’après-midi. L’échange entre le maire de Colmar, Gilbert Meyer, et le chanteur a continué sur le même ton : « vous rêviez d’être en haut de l’affiche, aujourd’hui, l’affiche n’est plus assez grande... » « Il y a internet... », réplique l’auteur compositeur ; « vous êtes le roi de la soirée... » « Demain, j’abdique, ce sera quelqu’un d’autre... » Et quand le maire lui rappelle son rôle d’ambassadeur de l’Arménie, l’artiste en profite pour un clin d’oeil :« les gens de mon origine sont connus pour être de bons tailleurs, alors à chaque fois qu’on voit un Arménien, on lui met un ciseau dans la main... Moi qui n’ai jamais fait un costume ! »

Quelques notes d’humour avant de débuter son show commencé quelques heures plus tard sous la pluie. A 21 heures, sous les applaudissements de son public, impatient, Charles Aznavour rentre sur scène. Habillé en costume noir, classe oblige, il entonne sa première chanson « Les immigrants ». Malgré son âge, la légende de la chanson française parvient toujours à transporter son public ; force et conviction dans la voix. « Je suis ravi de vous voir, je m’éclate », annonce-t-il, sourire coquin. De fil en aiguille, Aznavour semble se lâcher de plus en plus. Pour « A Paris, au mois d’août », il enlève légèrement sa veste, qui donne la vue sur ses bretelles, noires également. Surtout par ses gestes et son regard le chanteur transmet ce mélange unique de sincérité mêlé d’humour. Après toutes ces années sur scène, il n’a rien perdu de son charme. Bien au contraire, à l’âge de 85 ans il se fait un vrai plaisir en remontant sur les planches où il se sent chez lui, comme il dit.

En interprétant ses éternels succès comme « La Mamma » ou « Hier encore », Charles Aznavour enthousiasme ses spectateurs toutes générations confondues. Toujours accompagné impeccablement par son orchestre, il ose quelques pas de danse. Mais « l’artiste variété du siècle » n’a pas besoin de beaucoup bouger. Quand il chante sur des mélodies plus rythmées, il lui suffit juste de se déhancher et le public voit que Charles n’a rien perdu. Sous les applaudissements des spectateurs, il danse même un slow avec une personne imaginée, en se mettant ses propres mains sur les épaules ; toujours ce sourire espiègle sur les lèvres.

C’est avec sa fille Katia Aznavour qu’il fredonne ensuite « Je voyage ». La présence des deux générations réunies sur scène met encore plus en avant la nostalgie de ses chansons. Et quand il lance « La Bohème » le public se transforme en choeur : entendre le refrain chanté par des milliers de spectateurs semble toujours émouvoir l’homme aux mille chansons.

A la fin d’une soirée réussie, devant un public conquis, Charles Aznavour revient encore une fois pour interpréter quelques notes a capella. Car cet immense chanteur a la scène dans la peau.

Elisabeth Jahn

Lire l'article en ligne : http://www.colmar.dna.fr/?Emmenes-au-pays-des-merveilles
 

Ayk
Posté le:
11/8/2009 00:06
Sujet du message:
Inauguration du toit neuf
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Inauguration : ruban et crémant pour le toit neuf

Après deux heures de discours inauguraux, le tour des stands de la 62 e Foire aux vins a été mené tambour battant. Avec, pour conséquence, une arrivée en avance au théâtre de plein air, dont la nouvelle couverture devait être inaugurée. Depuis la scène de la coquille, Bertrand Burger, président de Colmar expo, a retracé l’historique du projet de la couverture de la coquille, de la présentation des projets en septembre 2008 à l’achèvement des travaux fin juillet.

Lors de sa prise de parole, il a surtout voulu saluer une nouvelle fois « le courage de la municipalité de prendre la décision » de réaliser ces travaux en un temps record. De son côté, le maire de Colmar Gilbert Meyer a rappelé que si le théâtre avait été complètement recouvert, la capacité d’accueil du théâtre serait passée de 9990 à 5000. Ce qui n’était pas envisageable. D’où ces deux toiles accrochées à d’énormes poteaux, qui n’offrent pas « une protection complète contre la pluie », a souligné le premier magistrat.

Était-ce l’inauguration qui avait de l’avance ou bien Charles Aznavour qui avait du retard ? Toujours est-il que l’animateur Régis Schaeffer a dû faire patienter les invités avant que « l’homme que vous attendez tous » ne vienne inaugurer le nouveau toit. Veste blanche sur le dos et lunettes de soleil sur le nez, l’interprète de « la Bohème » a été acclamé par le public. « Je ne suis pas venu spécialement pour le ruban, mais autant que je le coupe », a-t-il dit, provoquant l’hilarité dans le public. Une fois le ruban coupé, la petite foule s’est dirigé vers les poteaux sur lesquels la toile est accrochée côté ouest où, à la manière d’un bateau, ils ont été baptisés avec une bouteille de crémant. Si le lancer de bouteille de Bertrand Burger a rebondi sur le poteau, celui du maire a fait mouche.

T.M.

Lire l'article en ligne : http://www.lalsace.fr:80/fr/region/alsace/article/1863450,208/Inauguration-ruban-et-cremant-pour-le-toit-neuf.html
 

Ayk
Posté le:
11/8/2009 10:07
Sujet du message:
A l’école de Charles le magne
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ayk.potukyan@free.fr
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Foire aux vins : à l’école de Charles le magne

Charles Aznavour a étrenné hier soir le festival 2009 et le toit neuf de la Foire aux vins de Colmar. Doublé gagnant, même si quelques gouttes de pluie sont tout de même tombées sur les têtes de quelques spectateurs.

Non Monsieur Aznavour, je ne vous ai pas guetté dans l’ombre avec mon stylo comme vous le chantez dans « La critique ». On ne guette pas un monument. On se plante devant et on contemple. Après, si à tout crin, on veut « entrer dans la guerre de papier journal qui touche là où ça fait mouche, là où ça fait mal », on peut toujours trouver ici un chevrotement superflu, plus loin une note un rien tronquée, un geste moins précis… Je n’ai plus l’âge et rarement eu de goût pour le travail de l’entomologiste. D’autant que cela serait d’une vanité absolue face à vous qui n’avez plus rien à prouver depuis bien longtemps.

Alors Monsieur Aznavour, laissez-moi écrire que ce soir, vous m’avez emmenée, et quelque 10 000 autres avec moi, sous le soleil exactement. La lune pleureuse du 7 août 2009 s’est faite soleil. Par la grâce, qui s’appelle aussi métier, d’un magnifique horloger du tour de chant. A commencer par Les émigrants, Paris au mois d’août, Mourir d’aimer, Que c’est triste Venise, La Mamma, Mes emmerdes, Il faut savoir… Non, vous n’avez rien oublié et le prompteur somptueusement ignoré n’est qu’éventuelle soupape de sécurité.

Vous nous avez donné ces textes que la France entière sait reprendre parce qu’ils ont tous l’intelligence du cœur et que chacun peut y grappiller sa scène de vie. Quand « Je voyage » en duo filial avec Katia vient ajouter la touche famille, la coquille exulte.

Romantisme, réalisme, main tendue vers le prochain ou avis tranché sur les choses de la société, vous avez tout étreint et tout embrassé de mots justes. La symphonie intemporelle était inscrite, comme toujours, sur un papier à musique de grande qualité. Bien des potaches de la variété devraient relire leurs copies.

Colmar ne s’y est pas trompée en vous offrant les ovations qu’elle réserve aux seigneurs. « Le public seul à raison », affirmez-vous. Ce soir encore il a été heureux de s’inscrire, le temps d’un récital, à l’école de Charles le magne.

Nicole Jaeg-Layer

Lire l'article en ligne : http://www.lalsace.fr/fr/region/mulhouse/article/1861077,210/Concert-a-l-ecole-de-Charles-le-magne.html
 

domelene
Posté le:
11/8/2009 16:06
Sujet du message:
Formi formi formidable !!!
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Que dire plus ?

Monsieur AZNAVOUR, vous nous avez emmené dans un tourbillon de bonheur et je n'étais pas la seule à essuyer une larme durant ce concert émouvant.
Malgré le nombre de personnes il y a eu une communion entre le chanteur et ce public de tout âge.
J'avais vu Monsieur Charles AZNAVOUR en 1994 à Paris au Palais des Congrès, mais il n'y avait pas l'ambiance du 7 août à Colmar.
L'alchimie s'est produite à la "coquille" (nom donnée par les Colmariens dont je suis au théâtre de plein air de la foire aux vins)

La cerise sur le gâteau a été son retour sur scène pour interpréter "Sur ma vie" à capella. Elle fait partie de mes chansons préférées (je la chante dans les karaokés) et donc pour moi un superbe cadeau.

Cette soirée restera à tout jamais gravée en moi ; merci de tout coeur Monsieur AZNAVOUR.


Domelene
colmar
 

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