Monsieur AZNAVOUR

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   Trier par date décroissante
Ayk
Posté le:
23/7/2009 22:53
Sujet du message:
Interview exclusive d'Aznavour au Temps
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Email:
ayk.potukyan@free.fr
Site Internet:
http://monsieuraznavour.com

Interview exclusive de Charles Aznavour au Temps

Réalisée par Raouf KHALSI

Pour joindre M. Aznavour, il faut viser très haut. Une interview avec lui est, en soi, un privilège, qu'offre de temps autre, notre métier.

L'homme qui, à 85 ans, a provoqué un délire auprès de ses fans a bien voulu accorder aux journaux de Dar Assabah (Le Temps et Assabah) une interview chargée de signification.

Mon collègue, rédacteur en chef d'Assabah et moi-même, découvrions, en l'occurrence, un homme affable, gentil, très précis dans ses réponses mais qui dégage cette assurance, ce magnétisme et cette volupté dont seuls les génie ont le secret.

Voici donc une interview historique, sachant que M. Aznavour n'en concède pas beaucoup.

Le Temps: M. Aznavour, vous chanterez ce soir devant un public de jeunes et de moins jeunes. Avez-vous une idée précise sur ce que sera ce public tunisien?

Charles Aznavour: Quand je vais dans un pays, j'évite d'avoir des idées préconçues. Car les pays changent, le monde change, les goûts changent et le public change.

En fait, pour moi, chaque voyage - même dans des pays que je connais déjà - est une découverte.

En fait je découvre.

•Vous avez sans doute une idée sur la frénésie, l'engouement et la fièvre qu'a suscités l'annonce de votre gala à Tunis.

-Je l'imagine. Je sais que les Tunisiens sont ouverts, cultivés et mélomanes.

•Attendez-vous à ce qu'ils vous suivent mot à mot dans vos chansons, qu'ils vous précéderont même...

-Eh bien je les laisserai chanter!

•Et quel plateau avez-vous concocté à l'intention du public tunisien... En un mot, y aura-t-il de l'inédit?

-J'interprèterai la plupart des chansons qu'on attend toujours. Mon programme est toujours établi à l'avance. Mais, l'essentiel, c'est d'adapter les chansons aux faits d'époque, d'aller vers les diverses sensibilités d'un public toujours mitigé.

Cela dit un gala en Afrique du Nord revêt une valeur affective pour moi. Ma carrière s'est faite après mon premier voyage en Afrique du Nord.

•Mais alors, comment doit-on expliquer que vous ayez "snobé" Carthage durant 36 ans?

-(sourire). Je n'ai pas snobé Carthage. En tous les cas, je ne l'ai pas "brûlée".

•Mais alors pourquoi cette longue absence?

-La vérité c'est qu'il n'y a pas eu d'offres sérieuses.

•Quelles sont parmi vos chansons qui vous tiennent le plus à cœur et qui font toujours vibrer le public quelles que soient sa nationalité ou sa religion?

-Il y a des chansons incontournables. Comme : "Je vous parle d'un temps"; ou d'autres qui font un bonheur partout: "La bohème" et encore "Emmenez-moi". Cela dit, la chanson n'a pas de frontières: "Ave Maria", je l'ai chantée dans tous les pays du monde.

•Justement vous abordez indirectement cette question: vous avez traversé un siècle de hautes turbulences, mais vous êtes resté équidistant par rapport aux mouvances politiques, religieuses idéologiques...

-C'est que je ne veux pas être pris dans un quelconque mouvement. L'artiste fait ce qu'il veut selon ses propres normes basiques. Cela dit l'artiste est aussi un témoin de son époque. On a eu mai 68; quarante ans après. Mai 68 revient, mais sous une autre forme. Et cela sera le thème de ma nouveauté pour les prochains mois. Ma prochaine chanson s'intitulera "Ce printemps là...".

•Merci pour le scoop M. Aznavour. Et, puisque nous y sommes, quels sont vos projets pour l'avenir?

-Moi je travaille à l'année. J'étais à Beyrouth et après Tunis, ce sera l'Amérique du Sud. Et, déjà, nous nous attellerons à préparer le programme des tournées de l'année prochaine.

•Justement: et quel est le secret de cette admirable longévité?

-Je ne peux pas vous répondre sur ce que je ne sais pas. Cela dit, j'ai toujours été sérieux et ponctuel, je n'ai jamais trahi le public. La profession est sacrée. Quelque part cela peut partiellement expliquer ce que vous appelez "longévité".

•Il y a aussi la famille n'est-ce pas?

-J'appartiens à une communauté qui tient beaucoup aux liens familiaux.

•Cela nous renvoie à vos origines arméniennes...

-L'Arménie est l'une de mes patries. Ce n'est pas mon pays. Je n'y vivrais pas en tous les cas. Ma langue, mon centre d'intérêt reste français.

•Est-ce alors pour cela que dans votre chanson "Formy Formidable", vous évoquez la langue de Shakespeare comme pour mettre une barrière?

-Oui. Mais ce n'est qu'une chanson. Et, ce n'est pas une chanson-phare.

•Mais alors pourquoi dit-on toujours que vos chansons, c'est du vécu?

-Non. Je n'écris pas ma vie. J'écris la vie des autres. Je me mets dans la peau du personnage, mais je ne suis pas ce personnage.

•A un certain moment, vous avez choqué quand vous avez chanté un homosexuel.

-Justement! Parce qu'il y avait ségrégation. Et toute personne attaquée doit être défendue.

•Mais alors, si ce n'est pas le vécu, comment vous viennent vos inspirations?

-J'observe la société. Une idée surgit; elle germe, elle prend forme, on la cerne, on suit le fil conducteur jusqu'à terminer le travail.

Vous savez la chanson n'est jamais un territoire inconnu: poésie, bonnes paroles, belle musique, bonne interprétation. C'est simple, mais tout le secret est là!

•Nous savons que vous allez être émerveillé par ce public.

Le théâtre de Carthage sera exigu et le public en redemandera. Si on vous fait une bonne proposition pour l'année prochaine, reviendrez-vous. Dites-le nous, comme cela nous annoncerons un scoop.

-N'annoncez rien du tout, parce que je ne le sais pas encore.

•Une dernière question: votre fascination pour les chapeaux

-Je vous fais une confidence: ma femme ne les aime pas.

Lire l'article en ligne : http://www.letemps.com.tn/pop_article.php?ID_art=31444
 

nicole
Posté le:
24/7/2009 17:33
Sujet du message:
interview
Répondre            
Email:
reglisse1511@yahoo.fr
 
je vous remercie de nous avoir fait decouvrir cette interview 

Ayk
Posté le:
13/8/2009 17:33
Sujet du message:
Il a attiré la foule des grands jours...
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Email:
ayk.potukyan@free.fr
Site Internet:
http://monsieuraznavour.com

Charles Aznavour a attiré la foule des grands jours à Carthage

De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – 23 juil. 2009

TUNIS — Clou du festival international de Carthage, en Tunisie, le concert donné mardi soir par Charles Aznavour a attiré la foule des grands jours.

Malgré le prix élevé des billets allant de 75 à 130 dinars (de 62 à 107 $ CAN), l'amphithéâtre romain de la cité d'Hannibal a fait le plein avec un public estimé à plus de 12 000 personnes.

A 85 ans, le doyen de la chanson française a tenu la scène pendant une heure et demie, passant en revue une bonne partie de son répertoire.

Cheveux blancs, costume et chemise noirs, il a ouvert son show avec "Les émigrants", avant d'enchaîner avec une série de chansons à succès dont "Paris au mois d'août", "Mourir d'aimer", "Que c'est triste Venise", "La bohème", "Emmenez-moi", accompagné de la voix par un public qui lui était tout acquis.

Emporté par la communion de ses admirateurs, l'artiste aux 1000 chansons qui garde intactes ses vibrations vocales, a chanté tantôt l'amour, tantôt la jeunesse, le temps qui passe, les gens qui boivent, "mes thèmes préférés", a-t-il confié au micro.

Moments forts de la soirée, il a emballé le public en s'investissant pleinement dans les "Deux guitares" et "Dansons joue contre joue", avec en prime des tours de piste malgré une scène glissante qui l'a empêché de bouger "comme j'ai l'habitude de le faire", a-t-il regretté.

Sa fille Katia l'a ensuite rejoint dans un duo pour chanter "De voyage en voyage". Sur l'insistance du public, il a dû retourner sur scène pour interpréter a cappella "Sur ma vie", qu'il se souvient avoir chanté lors de sa dernière apparition à Tunis, il y a près de 40 ans.

 

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