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Ayk
Posté le:
20/1/2009 23:01
Sujet du message:
Charles Aznavour récompensé au MIDEM
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ayk.potukyan@free.fr
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http://monsieuraznavour.com
Charles Aznavour récompensé au Midem : « La vie d'abord, la légende ensuite ! »

Charles Aznavour, avant de recevoir le « Lifetime achievement Award » du Midem : « Des récompenses, j'en ai eu beaucoup... mais très tardivement ! »

Avant de recevoir, hier soir, le « Lifetime Achievement Award » que lui a décerné le Midem pour l'ensemble de sa fabuleuse carrière et malgré un emploi du temps chargé, Charles Aznavour tenait à accueillir Nice-Matin dans sa suite du Carlton. En souvenir, sans doute, de ses années azuréennes. Sa fille Seda, qui l'accompagne, a d'ailleurs retrouvé avec émotion, en se promenant à Cannes, les lieux de son enfance. Lui se souvient plutôt de ses parties de patins à roulette sur la piste du Casino des Fleurs, où il venait jouer à l'âge de 12 ans. Ainsi que de l'orchestre « Prior et ses Cigalounettes », avec lequel il a parfois chanté sur la Côte. Toujours aussi espiègle, Monsieur Charles, en grande forme, s'en est ensuite allé charmer les représentants de la presse internationale, qui se pressaient au Palais des festivals pour assister à sa conférence de presse du Midem...

- Recevoir un « Lifetime achievement award » (NDLR mot pour mot, le « prix d'achèvement d'une vie », mais achievement signifie en réalité consécration), c'est un peu inquiétant, non ?

- Vous dites ça parce que je tousse ? (rires). C'est vrai que, généralement, quand on reçoit ce type de récompense, on meurt la semaine suivante. Mais je vous rassure : ce n'est qu'un méchant rhume et j'ai l'intention de tenir encore un peu (rires). Non, sérieusement, c'est un honneur et un plaisir.

- Pourtant, des récompenses, vous en avez déjà eu beaucoup, non ?

- Oui, mais très tardivement ! (rires). J'ai dû être le dernier à recevoir une Victoire de la Musique (en 1997, N.D.L.R.). Tous mes copains en avaient eu une et pas moi. Je n'y croyais plus ! J'ai tellement attendu les récompenses que je les accepte toutes maintenant... (rires)

- Y en a-t-il une dont vous rêvez encore ?

- Non, vraiment... (il réfléchit) À part la Grand-croix de la Légion d'Honneur, peut-être ?

- Ça fait quel effet d'être considéré comme une « légende vivante » ?

- Ça me fait rire. Mais j'aime bien qu'il y ait le mot vivant dedans. La vie d'abord, la légende ensuite !

- En tout cas, ça n'a pas l'air de vous avoir donné la grosse tête...

Je prends ces choses à la légère, c'est dans ma nature. Et puis, ça me permet de pouvoir passer la porte quand je rentre chez moi. L'entrée est étroite (rires).


- Pourquoi avoir arrêté les tournées, vous semblez en pleine forme ?

- Je n'ai pas fait de tournée d'adieux, mais j'ai dit adieu aux tournées, c'est un fait. Je continue néanmoins à faire des concerts. La différence, c'est que désormais, quand je joue quelque part, je n'enchaîne pas avec un autre concert ailleurs, comme je l'ai fait pendant plus de 60 ans. Ça me permet de mieux apprécier.

- Vous allez bientôt retourner chanter aux États-Unis, sous un nouveau président. Pensez-vous qu'il puisse changer le cours des choses ?

- Comme tous les Français, j'ai l'impression que Barack Obama fera un excellent président. Je lui ai d'ailleurs écrit pour le féliciter, quand il a été élu. Je pense, effectivement, qu'il va changer les mentalités. Et moi, j'accompagnerai ce changement en faisant mon premier tour de chant entièrement en Français et pas habillé tout en noir comme d'habitude (rires).

- Quand pourra-t-on vous applaudir à nouveau en France ?

- Généralement, je chante en France tous les trois ans. La dernière fois, c'était en 2007. Faites le compte.

- Votre disque de duos est une grande réussite. Y en a-t-il un auquel vous tenez particulièrement ?

- Oui, mais je ne vous dirai pas lequel. Ce ne serait pas gentil pour les autres.

- Et un que vous n'avez pas pu enregistrer ?

- Non, aucun des chanteurs auxquels on a demandé n'a refusé. Grâce aux progrès de la technologie, j'ai même pu chanter en duo avec Sinatra et Dean Martin ! (rires).

- On parle de deux nouveaux disques (un de reprises jazz et un de chansons originales), d'une chanson pour Grand Corps Malade, d'une pièce de théâtre, d'un show TV pour votre 85e anniversaire... Vous ne vous arrêtez donc jamais de travailler ?

- Que ferais-je d'autre ? Je m'ennuierais et je rendrais folle ma pauvre femme. J'écris tous les jours, c'est comme une gymnastique. Mais, je jette beaucoup ! (rires)

- On dit que vous auriez une centaine de chansons en réserve, c'est vrai ?

- 170 très exactement. Certaines sont à peine commencées, d'autres pratiquement terminées. Quand on vient m'en demander une, j'ouvre le tiroir et j'en termine une. C'est très pratique.

- Vos textes sont de plus en plus souvent liés à la situation sociale. Pensez-vous qu'un artiste doit s'engager ?

- Oui, s'il peut avoir une influence, même modeste. Les éditoriaux et les articles de presse les plus enflammés sont vite oubliés, alors qu'une chanson a le pouvoir de traverser les murs.

Propos Recueillis Par Philippe Dupuy - Photo : Serge Haouzi - NICE MATIN
 

Ayk
Posté le:
20/1/2009 23:03
Sujet du message:
RE: Charles Aznavour récompensé au MIDEM
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ayk.potukyan@free.fr
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Prix honorifique au Midem pour Charles Aznavour, le 19 janvier 2009 à Cannes

CANNES (AFP) — Charles Aznavour s'est dit "ravi" de l'élection de Barack Obama comme président des Etats-Unis, lundi à Cannes lors du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale), qui lui a décerné un prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière.

"Comme tous les Français, je suis ravi. C'est nouveau, ça va changer des choses, dans les mentalités des gens aux Etats-Unis et aussi à l'étranger", a affirmé le chanteur lors d'une conférence de presse alternativement menée en français et en anglais.

"Le jour où j'ai vu qu'il avait été élu, je lui ai envoyé une lettre officielle", a ajouté Aznavour, 84 ans, qui est ambassadeur itinérant pour la République d'Arménie (pays dont il est originaire), ambassadeur de l'Arménie à l'Unesco et devrait être prochainement fait ambassadeur de l'Arménie en Suisse, selon son manager Levon Sayan.

Charles Aznavour se produira au printemps à New York.

Malgré sa longue et prolifique carrière, il a rejeté avec humour le qualificatif de "légende": "Ca m'a toujours fait rire! Pour moi, une légende est une chose morte. Laissez-moi vivre d'abord, faites la légende ensuite!".

"J'espère que ce prix n'est pas le dernier! En général, quand on donne un +Lifetime achievement award+ à un artiste, la semaine d'après il meurt!", a-t-il plaisanté en référence à l'intitulé du prix que lui a décerné le Midem.

Il a jugé que construire une carrière était "beaucoup plus difficile aujourd'hui" qu'à l'époque où il a débuté.

"Aujourd'hui, les carrières sont courtes, c'est de la consommation, de la chanson fast food", a-t-il estimé.

Charles Aznavour devait recevoir dans la soirée, lors d'un diner de gala, un disque de platine pour son dernier album, "Duos", dans lequel il chante en duo avec Sting, Elton John, Céline Dion ou Johnny Hallyday.
 

Ayk
Posté le:
20/1/2009 23:07
Sujet du message:
MIDEM : hommage à Charles Aznavour
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ayk.potukyan@free.fr
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Ce soir (le 19 janvier) à Cannes le chanteur sera récompensé pour l’ensemble de sa carrière

Pour sa 43e édition, le MIDEM, marché international de la musique, a choisi de célébrer Charles Aznavour, comédien et chanteur émérite. Fort de plus d’une reconnaissance mondiale, et interprète de plus de 800 chansons, cet Arménien d’origine recevra ce soir le Lifetime Achievement Award. Et sera bel et bien en haut de l’affiche.

La Bohème, Je M’Voyais Déjà, Hier Encore: autant de titres qui ont marqué les esprits, chantés par le grand Charles Aznavour.
Ce soir, le MIDEM rendra honneur à l’infatigable artiste. «Charles Aznavour est sans doute l’artiste français le plus connu à travers le monde et il est une légende vivante du patrimoine de la Chanson Française. Ses chansons sont devenues des hymnes repris par toutes les générations et par les plus grands artistes, les films dans lesquels il a joué sont des classiques. C’est une très grande joie pour le MIDEM de pouvoir honorer cette personnalité sans égal», déclarait Paul Zilk, PDG de Reed Midem.

Né d’un père chanteur baryton et d’une mère comédienne, Charles a grandi dans une famille d’artistes. Ainsi, celui dont les grands artistes tels Fred Astaire, Ray Charles, Nina Simone ou encore Edith Piaf ont repris certains des succès, a vendu près de 100 millions d’albums à travers le monde, mais a aussi joué la comédie.

Possédant plusieurs cordes à son arc, il a commencé au théâtre à l’âge de neuf ans, et a joué dans une soixantaine de films, dont Le Tambour, Palme d’Or à Cannes en 1979.

Mais si Charles Aznavour est un artiste hors normes, c’est aussi un homme exceptionnel.
Celui qui a été élu Artiste Du Siècle par CNN et le Time Magazine devant Elvis ou Bob Dylan n’a pas hésité à utiliser sa notoriété pour aider l’Arménie après le terrible séisme de 1988. Cinq ans plus tard, le Président de la République d’Arménie le nomme d’ailleurs Ambassador-at-Large, et Ambassadeur auprès de l’Unesco.

Alors qu’il revient d’une tournée internationale d’adieux en Amérique du Sud (Lire: Charles Aznavour a lancé l’année de la France au Brésil), Charles Aznavour a livré fin 2008 un album intitulé Duos (Lire: Charles Aznavour: son album Duos sort lundi).

Ainsi, accompagné de Paul Anka, Céline Dion, Elton John, Liza Minelli, Johnny Hallyday, et nombre de grands artistes, le chanteur a repris ses plus grands standards, comme autant d’hommages que ses amis ont voulu lui rendre. Une comédie musicale adaptée du titre "J'Me Voyais Déja" a par ailleurs été créée par Laurent Ruquier.

Ce soir, la 43e édition du MIDEM, qui prendra fin le 21 janvier, célèbrera donc cet artiste né rue Monsieur le Prince, devenu l’un des rois de la chanson française.

Florianna Fis - Gala.fr
 

Ayk
Posté le:
21/1/2009 19:36
Sujet du message:
Rencontre avec Lévon Sayan...
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ayk.potukyan@free.fr
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Rencontre avec Lévon Sayan... manager de Charles Aznavour

Le Marché international de la musique (Midem) à Cannes a récompensé Charles Aznavour pour l'ensemble de sa carrière. Une carrière sur laquelle veille Lévon Sayan depuis 41 ans.

Lundi soir, au Midem à Cannes, un dîner de gala était donné en l’honneur de Charles Aznavour qui vient, à l’approche de son 85e anniversaire, en mai prochain, d’afficher un nouveau disque «de platine» à son palmarès. Son dernier album, ensemble de duos avec Sting, Céline Dion, Julio Iglesias, Elton John, Johnny Hallyday,… sorti chez EMI avant Noël, s’est déjà vendu à plus de 200.000 exemplaires. Mardi matin, son manager, fidèle à ses côtés depuis plus de 40 ans, reçoit La Tribune dans sa suite, au dernier étage du Carlton, avec vue sur le port de Cannes.

Lévon Sayan, petit homme rond, aux yeux brillants, chemise blanche discrètement siglée à ses initiales, est resté affable, et remercie le visiteur d’être là, sans signe de lassitude ou d’impatience. Il a pourtant passé une partie de sa vie en tournée, «10 mois par an certaines années», parcouru plus de 80 pays au côtés d’un artiste qui chante en français, anglais, italien, espagnol, et accompagné une carrière dont il ne peut chiffrer les «centaines ( ?)» de millions d’albums vendus.

Sa première rencontre avec Aznavour, «Monsieur Aznavour» comme il l’appelle, date de 1964, à la fin d’un concert à New York, où il était venu simplement demander un autographe. Est ce par qu’il est aussi Arménien d’origine? Aznavour l’invite à dîner ce soir là et il finira par travailler pour lui. D’abord comme responsable de la sonorisation et de l’éclairage de ses spectacles, puis comme administrateur de ses tournées.

En 1980, Aznavour donne un concert à l’Olympia avant de mettre entre parenthèses le territoire français dans sa carrière pendant sept ans. Car sa maison de disques, Barclay est vendu à Polygram. «Le management avait changé, il ne se passait plus rien . Nous sommes partis» raconte Lévon Sayan qui devient manager d’Aznavour en 1981. Ils décident de racheter le catalogue de titres de l’artiste, de le confier ailleurs et d’être producteurs des nouveaux albums. Jusqu’en 1993 où Aznavour resigne un contrat d’artiste avec la maison de disques EMI.

Gérer une carrière et assurer sa longévité, cela consiste à prendre des décisions stratégiques et des risques, comme de s’éloigner de la France, de ne plus y donner de concerts et y sortir d’albums, pour cultiver pendant 7 ans les tournées à l’international. Et de rentrer en 1987, pour remplir le Palais des Congrès. «Il y avait un risque, celui de tomber dans l’oubli et de faire un bide au retour. Mais depuis 1987, nous sommes là» avec un rythme d’un album et d’un spectacle tous les trois ans, remarque-t-il tranquillement. La prochaine échéance, 2010 normalement, est moins certaine: Aznavour aura 86 ans.

Et le planning 2009 est déjà bien rempli. Après Cannes, Lévon Sayan a rejoint Paris, pour poursuivre la promotion du nouvel album dans les médias, préparer une émission télévisée pour les 85 ans de «Monsieur Aznavour», avant de s’envoler avec lui pour une tournée au Canada et aux Etats Unis en avril. Puis de faire un saut à dans la capitale arménienne, Erevan, pour inaugurer le musée Charles Aznavour. Et de repartir pour l’enregistrement du nouvel album plus «jazz», à Los Angeles, dont la sortie est prévue fin 2009.

«Nous prenons les décisions ensemble puis je suis l’interlocuteur et le défenseur de l’artiste» vis- à vis de tous les intermédiaires, détaille-t-il. A l’heure où les maisons de disque, confrontées à la crise de leur marché, tentent de signer avec les artistes des contrats dit 360°, pour être intéressées aux bénéfices de toutes leurs activités, Lévon Sayan n’a jamais été confronté à de telles demandes, malgré les difficultés et les changements qu’a subi EMI. «Les jeunes artistes n’ont sans doute pas le choix» remarque-t-il mais avec Aznavour, la question ne se pose pas. Depuis longtemps, les revenus qu’il tire de la scène dépassent ceux des ventes de disque. «C’était déjà le cas pour Franck Sinatra, avec qui j’avais travaillé avant» explique-t-il.

L’entretien s’interrompt plusieurs fois quand le téléphone mobile de Lévon Sayan - un iPhone d’Apple -, ou celui de la suite, sonne. Une connaissance qui demande un autographe pour un proche. « Une banque monégasque qui propose d’ouvrir un compte » confie-t-il sans ambages en raccrochant. «Mais cela ne m’intéresse pas. Je suis de nationalité française et résident suisse, comme M. Aznavour, depuis 30 ans».

Du montant des revenus tirés d’une aussi longue et solide carrière, on ne parlera pas. Mais la chute du marché du disque n’est pas sans effet, même sur un artiste aussi établi qu’Aznavour, dont une partie du public reste peu familier des réseaux d’échange peer-to-peer. En tant qu’auteur-compositeur, son répertoire multilingue (français, anglais, …) génère d’autres revenus que ceux du disque, à la différence d’un simple interprète, admet Lévon Sayan. Mais en Amérique latine, ce sont sur des copies pirates de CD que les fans viennent demander un autographe. Et en Russie, dans des boutiques qui ont pignon sur rue, on trouve, côte à côte, le CD EMI importé, et vendue cinq fois moins cher, sa copie pirate.

S’il a créé, il y a cinq ans, un site internet pour Charles Aznavour, Lévon Sayan se contente d’y mettre des informations sur les concerts, l’actualité de l’artiste. Chatter avec les internautes, communiquer avec ses fans via Internet, Monsieur Aznavour « ne le fait pas ». Quant à la mise en vente de son répertoire sur Internet, Lévon Sayan s’est donné le temps de voir le développement de ce marché, a attendu les effets d’une éventuelle lutte contre le piratage, avant d’autoriser, il y a un an seulement, EMI à vendre en ligne les chansons d’Aznavour.

Isabelle Repiton à Cannes - La Tribune.fr - 21/01/2009
 

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