Muan'a 30 juin
États-Unis |
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Il y a de cela une décennie j’étais épaté par l’argumentaire du conseiller spécial du Maréchal Mobutu selon lequel la démocratie telle que voulait nous l’imposer l’Occident était vouée à l’échec. La notion de parti politique d’opposition étant inconnue de la culture africaine, le chef est celui qui doit se placer au milieu du village. Nous africains, nous réglons nos affaires à travers la palabre…l’opposition, connaît pas. Et Ngbanda avait reçu l’appréciation des mêmes personnes qui aujourd’hui le soutiennent dans son antithèse. Si le discours a changé, l’homme est resté le même ; pasteur le jour et « hibou » la nuit. A cause de ses opérations « hibou » version revue et exportée, des centaines d’innocents Congolais se verront reconduits à la frontière en grande Bretagne et dans d’autres pays de l’Union Européenne. Et pourtant la plupart de ces réfugiés avaient fui les affres de la dictature que représentait Ngbanda. Le même Ngbanda qui avait conduit Mobutu à l’exil, est entrain de pousser Bemba à la même voie de la perdition. Et pourtant Bemba avec ses 42% à l’élection présidentielle, a tout pour être le successeur de Joseph Kabila. Mais c’est sans compter avec la démocratie piégée de Ngbanda. Liliane Texeira aurait pu consulté sa belle-mère Bobi-Ladawa ; elle aurait alors su comment protéger son mari de l’influence diabolique de Ngbanda. Il y a quelque chose avec la prima curia ; c’est qu’on perd tout sens de la raison.
Si Ngbanda veut régler son litige avec ses maîtres d’hier, pourquoi doit-il impliquer tout le peuple Congolais ? Comme si le peuple était invité au banquet lorsqu’ils sablaient le champagne. J’ai même appris qu’il s’est fait le confident de tatu Tshikas. Je n’en crois pas mes oreilles. On refuse de s’impliquer au schéma électoral, pour après demander au peuple de combattre les impérialistes en prenant les armes… fournies par ces impérialistes, pendant qu’on reste au chaud au pays des impérialistes, savourant son butin gardé dans des banques de ces mêmes impérialistes.
J’ai cherché à comprendre à quel moment Ngbanda s’est transformé en saint Paul. Quel signal fort a-t-il lancé pour démontrer sa conversion ? Saint Paul s’était repenti de ses péchés, avait renoncé à la violence et déclarait à qui voulait l’entendre comment il avait rencontré le Seigneur sur la route de Damas. Ngbanda par contre n’a jamais admis sa responsabilité dans la débâcle de la deuxième république. Il ne s’en est jamais repenti. Il n’a jamais critiqué ni renoncé à la prima curia. Le Livre ne nous dit-il qu’on les reconnaîtra par leurs fruits ? Ngbanda veut me faire croire qu’il est devenu une nouvelle créature…moi je dis « baloney ».
A tout celui qui vient solliciter mon appui, je dis : « dis-moi ce que tu as fait durant les 25 dernières années ». Et c’est sans rancune, sans état d’âme. Je ne suis ni du pouvoir, ni de l’opposition, et je n’ai aucune envie de faire de la politique. Je ne suis qu’un Congolais vigilant. Lorsqu’on va chercher un emploi, on n’y va pas avec des déclarations d’intentions ; On doit présenter son CV. C’est à partir de son CV qu’on juge un candidat à l’emploi. Mais au Congo on me demande de juger Ngbanda sur base de ses déclarations d’intentions. On me demande de lire ce qu’il a écrit et je serais édifié. J’ai alors lu « Afrique : démocratie piégée », et je suis plus qu’édifié. Ce livre représente la pensée profonde de Ngbanda. J’ai aussi lu la lettre ouverte qu’il a écrite à Joseph Kabila et j’ai réalisé combien bas était tombé « le pasteur » ; Ngbanda s’y est rependu en insultes et en conjectures. Je n’ai pas reconnu le même homme qui nous disait sous le mobutisme que « toute autorité vient de Dieu et que nous devons nous y soumettre ». Il s’en prend à Kabila parce qu’il joue au nitendo, comme si cela avait quelque chose à voir avec la marche de l’état. Si Ngbanda nous avait légué un pays modernisé il aurait pu savoir que sous d’autres cieux des médecins, des pilotes, des militaires s’entraînent à l’art de leurs métiers en utilisant des simulateurs que lui appelle nitendo.
Ngbanda est un faux prophète, l’incarnation de l’antichrist. Autrement il aurait réussi à convertir Mobutu, et le Zaïre aurait pris une autre tournure. Les transfuges de la prima curia qui se sont converti ont tous dévoilé de leur vie secrète dans le mobutisme. Je croirai Ngbanda le jour où il témoignera en public, se repentira, renoncera à la violence et à la haine, et décidera de suivre Christ. On ne prend pas le nom de Dieu en vain ; et bientôt L’Ancien des Ages va te frapper, Ngbanda, et t’exposer au ridicule.
Muan’a 30 juin
congolaisvigilant12@hotmail.com
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Mombula
Congo, République Démocratique |
Posté le:
8/6/2007 18:59 | Sujet du message:
RE: La démocratie piégée par Ngbanda | |
Email:
barnmombul@yahoo.fr | |
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----- Message d'origine -----
Il y a de cela une décennie j’étais épaté par l’argumentaire du conseiller spécial du Maréchal Mobutu selon lequel la démocratie telle que voulait nous l’imposer l’Occident était vouée à l’échec. La notion de parti politique d’opposition étant inconnue de la culture africaine, le chef est celui qui doit se placer au milieu du village. Nous africains, nous réglons nos affaires à travers la palabre…l’opposition, connaît pas. Et Ngbanda avait reçu l’appréciation des mêmes personnes qui aujourd’hui le soutiennent dans son antithèse. Si le discours a changé, l’homme est resté le même ; pasteur le jour et « hibou » la nuit. A cause de ses opérations « hibou » version revue et exportée, des centaines d’innocents Congolais se verront reconduits à la frontière en grande Bretagne et dans d’autres pays de l’Union Européenne. Et pourtant la plupart de ces réfugiés avaient fui les affres de la dictature que représentait Ngbanda. Le même Ngbanda qui avait conduit Mobutu à l’exil, est entrain de pousser Bemba à la même voie de la perdition. Et pourtant Bemba avec ses 42% à l’élection présidentielle, a tout pour être le successeur de Joseph Kabila. Mais c’est sans compter avec la démocratie piégée de Ngbanda. Liliane Texeira aurait pu consulté sa belle-mère Bobi-Ladawa ; elle aurait alors su comment protéger son mari de l’influence diabolique de Ngbanda. Il y a quelque chose avec la prima curia ; c’est qu’on perd tout sens de la raison.
Si Ngbanda veut régler son litige avec ses maîtres d’hier, pourquoi doit-il impliquer tout le peuple Congolais ? Comme si le peuple était invité au banquet lorsqu’ils sablaient le champagne. J’ai même appris qu’il s’est fait le confident de tatu Tshikas. Je n’en crois pas mes oreilles. On refuse de s’impliquer au schéma électoral, pour après demander au peuple de combattre les impérialistes en prenant les armes… fournies par ces impérialistes, pendant qu’on reste au chaud au pays des impérialistes, savourant son butin gardé dans des banques de ces mêmes impérialistes.
J’ai cherché à comprendre à quel moment Ngbanda s’est transformé en saint Paul. Quel signal fort a-t-il lancé pour démontrer sa conversion ? Saint Paul s’était repenti de ses péchés, avait renoncé à la violence et déclarait à qui voulait l’entendre comment il avait rencontré le Seigneur sur la route de Damas. Ngbanda par contre n’a jamais admis sa responsabilité dans la débâcle de la deuxième république. Il ne s’en est jamais repenti. Il n’a jamais critiqué ni renoncé à la prima curia. Le Livre ne nous dit-il qu’on les reconnaîtra par leurs fruits ? Ngbanda veut me faire croire qu’il est devenu une nouvelle créature…moi je dis « baloney ».
A tout celui qui vient solliciter mon appui, je dis : « dis-moi ce que tu as fait durant les 25 dernières années ». Et c’est sans rancune, sans état d’âme. Je ne suis ni du pouvoir, ni de l’opposition, et je n’ai aucune envie de faire de la politique. Je ne suis qu’un Congolais vigilant. Lorsqu’on va chercher un emploi, on n’y va pas avec des déclarations d’intentions ; On doit présenter son CV. C’est à partir de son CV qu’on juge un candidat à l’emploi. Mais au Congo on me demande de juger Ngbanda sur base de ses déclarations d’intentions. On me demande de lire ce qu’il a écrit et je serais édifié. J’ai alors lu « Afrique : démocratie piégée », et je suis plus qu’édifié. Ce livre représente la pensée profonde de Ngbanda. J’ai aussi lu la lettre ouverte qu’il a écrite à Joseph Kabila et j’ai réalisé combien bas était tombé « le pasteur » ; Ngbanda s’y est rependu en insultes et en conjectures. Je n’ai pas reconnu le même homme qui nous disait sous le mobutisme que « toute autorité vient de Dieu et que nous devons nous y soumettre ». Il s’en prend à Kabila parce qu’il joue au nitendo, comme si cela avait quelque chose à voir avec la marche de l’état. Si Ngbanda nous avait légué un pays modernisé il aurait pu savoir que sous d’autres cieux des médecins, des pilotes, des militaires s’entraînent à l’art de leurs métiers en utilisant des simulateurs que lui appelle nitendo.
Ngbanda est un faux prophète, l’incarnation de l’antichrist. Autrement il aurait réussi à convertir Mobutu, et le Zaïre aurait pris une autre tournure. Les transfuges de la prima curia qui se sont converti ont tous dévoilé de leur vie secrète dans le mobutisme. Je croirai Ngbanda le jour où il témoignera en public, se repentira, renoncera à la violence et à la haine, et décidera de suivre Christ. On ne prend pas le nom de Dieu en vain ; et bientôt L’Ancien des Ages va te frapper, Ngbanda, et t’exposer au ridicule.
Muan’a 30 juin
congolaisvigilant12@hotmail.com
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