Parlement des internautes congolais

"Ici, votre avis sur l'avenir, la renaissance et la reconstruction tant politique, économique que sociale du Congo,
sera diffusé dans le monde entier et pesera dans nos débats autant que celui du Président de la République.

Exprimez-Vous !"


Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Obtenez 1000 visiteurs rapidement !
Outils webmasters Compteur Chat Forum Sondage Découverte Référeur


M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum



  Pages: 1
Poster un nouveau message Répondre au message
Auteur Message
   Trier par date décroissante
Muan'a 30 juin
États-Unis
Posté le:
17/11/2006 16:23
Sujet du message:
ET SI ON REPRENAIT LA GUERRE?
Répondre            
Email:
congolaisvigilant12@hotmail.com
 

Les vraies raisons de la fracture constatée entre l’Est et l’Ouest sont simples à comprendre, et ont été si bien données par Joseph Kabila lors de sa dernière interview au journal Le Soir: L’Est, qui pendant longtemps n’a connu que mort, vol et viol, a voté pour la paix ; alors que l’Ouest a voté contre les promesses sociales non tenues.
Il est un fait que durant des décennies de soubresauts qu’a connu le Congo, l’Ouest a toujours été épargné. Ce n’est pas étonnant que nos compatriotes ne mesurent pas la valeur de la paix et de l’unité dont s’enorgueillissait tant le maréchal Mobutu.
Si les gens n’ont pas encore compris, les affrontements qui ont eu lieu durant la mi-temps entre les deux élections présidentielles sont un signe pour dire que cette fois-ci, si guerre il y a, ce ne sera pas seulement à l’Est ; Les congolais de l’Ouest et de la capitale auront aussi à goûter la saveur de la poudre à canon à la quelle ils ont pu échapper durant toutes ces années de turbulences.
Il est plus facile de détruire que de construire. Doit-on mettre le feu à la baraque alors que Bemba a toutes les chances de revenir dans 5 ans et remporter ces élections de façon démocratique ? Détruire aujourd’hui reviendrait à sacrifier les 40 prochaines années de notre pays. Mobutu disait : « après moi, c’est le déluge ». Et celui qui a repris le flambeau de la Prima Curia, j’ai cité Honoré Ngbanda Zambo Ko’Atumba, est-là pour assurer que les paroles du guide éclairé s’accomplissent. Et c’est des conseils de cet homme que Bemba a décidé de se nourrir. La réalité est que, pour les avoir suivis, Mobutu a été jeté dans son avion comme un sac de fufu avant d’aller mourir comme un malfrat au Maroc. Il ne méritait pas cela, et cela ne serait pas arriver s’il avait même écouter sa femme. Bemba, sur la même voie, risque de finir de la même façon.

La question que nous devons nous poser aujourd’hui est celle de savoir si on peut diriger aujourd’hui la RDC sans l’appui de la communauté internationale. Bemba peut-il aujourd’hui foncer sur le barrage d’entrée du palais présidentiel et aller s’y installer comme le lui suggère le pasteur Ngbanda ? Dans un pays ou tout est à reconstruire ? Même la vielle Europe toute puissante n’ose pas rire sous cap lorsque l’oncle SAM pique une crise de colère. Soyons sérieux et pragmatique : ou-est ce que Ngbanda mènera la RDC sans l’appui de la commnunaute internationale ? Devons-nous refuser la tyrannie des USA et de l’Europe pour accepter celle de l’Ouganda et de la Libye ? Alors que ces mêmes pays sont bien sous la tyrannie des occidentaux ? Bemba doit de l’argent, beaucoup d’argent à Museveni et à Kaddhafi. Une fois au pouvoir, sa première préoccupation sera de payer ses dettes à ses créanciers.

C’est malheureux de constater qu’aujourd’hui Bemba est plus Kinois et plus Congolais que nous tous. Lorsque je me baignais à « paka djuma », je ne l’avais jamais vu. On ne l’avait pas vu à « l’eau vert », ni à « agricole ». Pendant que nous étions entrain de manger le bikedi et le nzika, lui il se gavait de frites et de saucisse. Pendant que nous « démarchions » à pied à travers la capitale pour chercher un emploi, lui se tapait la belle vie dans les bistrots de Bruxelles, sachant que la fortune familiale, acquise sur le sang du peuple congolais, l’attendait. Aujourd’hui, il veut nous faire croire qu’il est des nôtres. Non, il n’est pas des nôtres. C’est un fils à papa, grandi sans supervision paternelle, à qui rien n’a jamais été refusé ; même pas les élections. Il faut lui donner tout ce qu’il désire, here and now.
Aujourd’hui les Congolais doivent faire un choix. Continuer avec le processus démocratique, ou alors casser la baraque et sacrifier les 40 prochaines années avec d’interminables guerres qui cette fois-la n’épargneront ni l’Ouest, ni Kinshasa. La démocratie, ce n’est pas seulement aller voter, mais c’est aussi être capable de se soumettre au verdict des urnes, au choix de la majorité. C’est ce qu’il faut enseigner aux Congolais ; et la route est encore très longue.

Muan'a 30 juin

congolaisvigilant12@hotmail.com
 

Poster un nouveau message Répondre au message
  Pages: 1

M'inscrire M'inscrire Me connecter Me connecter Mot de passe oublié Mot de passe oublié Retour au forum Retour au forum