J'ai participé à la campagne Cheminade de 1995 et j'ai été très intéressé de découvrir votre analyse "de l'extérieur" après l'avoir vécue de l'intérieur. J'avoue que je découvrais Barbu, mais je suis né en 1962, j'ai une excuse ! Un regret : Vous vous interrogez justement sur la place accordée par la presse aux candidats hors parti et aussi aux "petits candidats" considérés comme ayant peu de chances d'accéder au Deuxième tour. Il aurait été intéressant d'interroger des rédacteurs en chef de l'époque sur leur omission délibérée, tout particulièrement le Nouvel Observateur
je me réfère à ce passage de votre étude : "Le journal Le Monde ou Minute en 1965, France-Soir, Le Nouvel Observateur ou Le Parisien en 1995 ont publié de tels articles intitulés : «ce qu 'ils proposent vraiment » ou « présidentielles, les programmes des candidats » où à la veille du premier tour ils ne sont pas mentionnés, souvent sans un mot d 'explication pour cette absence (26). Seul Le Parisien indique brièvement sur deux lignes lors d 'un cahier spécial de quatre pages où le programme de huit candidats sont comparés point par point «nous n 'avons pas pris en compte des propositions du candidat Jacques Cheminade qui ne les a pas fait connaître » (27). Ce qui est pour le moins surprenant et incompréhensible tant il souhaite être présent dans les médias."
Mais cela aurait peut être représenté un travail trop important pour un mémoire de maîtrise, déjà remarquablement complet. |